Petition to maintain the competitiveness of a postdoctoral research career in Canada
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(la traduction française suit après)
Postdoctoral fellows (PDFs) are an essential and vital part of the research and innovation enterprise in Canada, who work under the supervision of a faculty member at modest stipend levels in order to further their training towards an independent research-based career. The current job market for Ph.D. holders generally requires a minimum of 3-6 years of post-PhD research experience and corresponding extensive publication record prior to embarking on an independent industrial or academic career, particularly for the majority of PDFs in the medical sciences.
The 2010 Budget announced acknowledges the importance of, and the lack of support for, post doctoral fellows in Canada and introduces a new series of fellowships valued at the generous sum of $70,000 per year. It also clarified the scholarship exemption from the 2006 budget, specifically excluding PDF programs as qualified educational programs for the education tax credit. While we welcome the new fellowship funding, these combined proposals shows a clear lack of appreciation for the dynamics of the current funding structure of research and researchers in Canada, in particular with respect to junior academics and scholars. Rather than fostering research and innovation, the changes set up strong disincentives towards retaining the majority of highly qualified PhD graduates within Canada.
Recently, the Canada Graduate and Vanier Scholarships as well as the Canada Research Chair program have introduced substantial support for selected graduate students and principal investigators, and the 2010 Budget proposes to support PDFs in a similar fashion. This new funding is welcome, but only applies to an estimated 2% of the total PDF population. This move by itself falls significantly short of addressing the needs of the PDFs, the majority of whom are supported directly by research funding to their supervisors, receiving fellowships in the range of $35,000-45,000/yr. Furthermore, the fact that these new fellowships only last for two years, while the majority of research positions require a minimum of 3-6 years of experience, would result in these fellowship holders receiving a 50% pay cut following the end of their fellowship, dramatically reducing the incentive for these PDFs to stay in research in Canada for the remainder of their training period.
Though the new PDF fellowship program sees $45million pumped into fellowships over five years, these gains for a small fraction of postdocs are offset by taxation on federal research dollars provided for all postdoctoral fellowships. The exclusion of postdoctoral fellows from the scholarship exemption provided to graduate students and those undergoing occupational training reduces the amount of take-home research dollars available to support PDFs. With no corresponding change in minimum funding agency stipend levels to compensate, this sets up dramatic disincentives to career progression, such as the fact that some PDFs would be taking home less income after-tax than they were making as tax-exempt graduate students. This will have considerable impact on Canadian research projects and centres as they seek to retain Ph.D. graduates within Canada. Research leaders & Principal Investigators will likely have to adjust their research budgets in response to the new tax burdens, reducing the effectiveness of Canadian research dollars. Though PDFs will pay taxes directly, the impact will be felt across the board.
We believe that the combination of these policies will lead to inequality amongst PDFs, will discourage entry into PDF programs, and will act in opposition to the stated goals of retaining and recruiting researchers to Canada. The Canadian Association of Post Doctoral Scholars (CAPS) has written a statement outlining the implications of these policies and highlighted potential recommendations for moving forward which includes the following three items:
Recognizing the training and education status of the PDF, by including the first 6 years of post doctoral research under the scholarship exemption.Changing Tri-Council minimum stipends, and increase these minimums based on experience, to reflect a fair wage compared to graduate students and to other professionsMandating Tri-Council research grants that often have PDF salaries included in the funding to maintain a minimum (and increasing based on experience) salary for PDFs.
We support changes of this type and urge the Government to engage immediately with the CAPS group, the research councils, the AUCC, and other stakeholders in an effort to create a fair and progressive policy that will stimulate Canada's research community and make it an attractive place to recruit and retain the best talent.
Les stagiaires post doctoraux représentent une partie essentielle et vitale de la recherche et de l’innovation qui sont entreprises au Canada. Ils travaillent sous la supervision d’un chercheur accompli pour une rémunération modeste dans le but de parfaire leur formation afin de faire une carrière de chercheur indépendant. Les offres d’emploi sur le marché pour les détenteurs d’un doctorat demandent généralement un minimum de 3 à 6 ans de recherche post doctorale et la réalisation de plusieurs publications avant de pouvoir prétendre à un poste dans le secteur académique ou industriel. Ceci est particulièrement le cas pour la majorité des post doctorants dans le domaine des sciences biomédicales.
L’énoncé du budget 2010 reconnaît l’importance les stagiaires post doctoraux, en créant une nouvelle série de bourses dotées d’un montant généreux de 70,000$ par année pendant 2 ans. Or, d’un autre coté, ce même budget clarifie les exemptions d’impôts sur les bourses de perfectionnement et programmes de formations qualifiées qui avaient été annoncées en 2006 en excluant les programmes de post doctorats. Alors que nous accueillons avec enthousiasme la nouvelle série de bourses proposées par le gouvernement, la combinaison de ces deux propositions nous montre le manque clair de connaissance des dynamiques de financement des structures de recherche et des chercheurs au Canada, en particulier pour les jeunes chercheurs. Plutôt que de supporter et de promouvoir la recherche et l’innovation, ce changement met en place des barrières à la rétention au Canada de la majorité de ses doctorants fraîchement gradués.
Récemment, les bourses d’études supérieures du Canada Vanier et les programmes de chaires de recherche du Canada ont mis en place des mesures de soutien substantiel pour certains étudiants aux études graduées et certains chercheurs. L’annonce des nouvelles bourses post doctorales lors de la présentation du budget 2010 s’inscrit dans la même ligne directrice. Ce nouveau financement est le bienvenu mais ne sera donnée qu’à environ 2% de la population totale des post doctorants au Canada. Cette mesure seule ne parvient pas à répondre aux besoins des stagiaires post doctoraux du pays. La très grande majorité, est financée directement par les fonds de recherche de leurs superviseurs, et reçoit des bourses entre 35,000-45,000$/an. Le fait que ces nouvelles bourses soient données pour une durée de deux ans alors que la majorité des postes proposés sur le marché du travail demandent 3 à 6 ans minimum d’expérience post doctorale induit que ces jeunes récipiendaires verront leur paye diminuée de 50% dès leur 3eme année de post doctorat, ce qui réduira considérablement leur envie de rester au Canada pour terminer le reste de leur formation post doctorale.
Bien que le nouveau programme mis en place injecte 45 millions de dollars dans des bourses pour les 5 prochaines années, ces gains pour une toute petite fraction de post doctorants se font grâce à l’argent nouvellement collecté par la taxation au niveau fédéral de toutes les autres bourses post doctorales. L’exclusion des post doctorants du programme d’exemption pour les personnes suivant une formation de perfectionnement au sein d’un programme universitaire aura pour effet de réduire le chèque de fin de mois des stagiaires post doctoraux. Sans un changement des montants minimum alloués par les organismes de financement pour ces bourses qui compenseraient ces pertes mensuelles, cette mesure pourrait se révéler être un frein au choix de ces carrières, notamment si l’on considère que certains post doctorants pourraient avoir des diminutions de rémunération nettes lorsque l’on compare leurs bourses doctorale non imposées à leurs bourses post doctorales imposées. Ceci aura un impact considérable sur les projets de recherches et les instituts de recherche canadiens alors qu’ils essayent de retenir les jeunes doctorants qui viennent d’obtenir leurs diplômes. Les directeurs de recherche vont certainement devoir ajuster le montant qu’ils allouent à leur recherche afin de s’ajuster à ce fardeau financier qui s’abat sur leurs stagiaires. Si bien que même si ce sont les stagiaires post doctoraux qui sont visés par cette mesure fiscale, tout le système de recherche va en pâtir.
Nous pensons que la combinaison de ces deux annonces va amener à créer des inégalités au sein de la communauté des post doctorants, va décourager l’entrée de doctorants fraîchement diplômés d’accéder à de tels programmes et va à l’encontre de l’énoncé budgétaire qui veut retenir et recruter des chercheurs au Canada. L’Association Canadienne des Post Doctorants (CAPS) a publié un communiqué exposant les implications de ces politiques et fourni des recommandations qui incluent les 3 points suivants :
Reconnaissance du statut de la période de stage post doctorale comme étant une période de formation, en incluant les 6 premières années de la recherche post doctorale dans le programme d’exemption d’impôts des bourses de perfectionnement.Changer le montant minimum alloué par les 3 organismes subventionnaires fédéraux basé sur l’expérience de ces diplômés d’un doctorat afin d’obtenir un montant juste comparé à celui obtenu durant les études de 3eme cycle et aux autres professions.Demander aux 3 organismes subventionnaires fédéraux qui donnent des subventions de recherche aux chercheurs qui servent aussi indirectement à payer des stagiaires post doctoraux d’imposer un montant minimum (augmenterait en fonction de l’expérience) pour le salaire des post doctorants.
Nous souhaitons des changements de ce type et pressons le gouvernement de s’engager immédiatement avec l’association canadienne des post doctorants (CAPS), les organismes subventionnaires fédéraux, l’Association des universités et collèges du Canada et tous les autres intervenants dans un effort afin de créer des politiques équitables et progressistes qui vont stimuler la communauté de recherche canadienne et faire du Canada un endroit qui attire et peut garder ses meilleurs talents.
Sponsor
Canadian Association of Postdoctoral Scholars
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