Revendications des Jeunes Burundais / Burundian Youth claim its rights
Burundian Youth Movement of Patriots

Revendications des Jeunes Burundais / Burundian Youth claim its rights

Burundian Youth Movement of Patriots
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Résumé du contenu de la pétition

Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies, nous sommes un mouvement de jeunes burundais dont l’âge varie entre 15 et 35 ans et vivons au Canada, aux États-Unis et en Europe. Par la présente, nous unissons nos voix à celles des autres jeunes burundais qui sont réfugiés en Ouganda et au Rwanda afin de vous faire parvenir nos préoccupations et nos recommandations en ce qui concerne les évènements terribles qui secouent le Burundi. Nous espérons que vous en tiendrez compte dans vos démarches visant à trouver une solution, qu’on espère être permanente cette fois-ci, à la crise burundaise.

La nouvelle génération se rend actuellement compte que les systèmes de gouvernement qui ont assuré l’impunité des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, dont le génocide, et des crimes économiques au Burundi sont la source de tous les maux et de toutes les crises qui minent la société burundaise.

En effet, les Burundais ont toujours souffert à cause de leaders qui faisaient régner la terreur, perpétrant ainsi des crimes et favorisant l’injustice et l’impunité. Plusieurs de ces crimes ont été commis avant notre naissance ou lorsque nous étions encore trop petits pour faire ou dire quoi que ce soit. Cette fois-ci, ayant grandi et étant conscients de ce qui se passe encore une fois au Burundi, nous avons décidé d’agir pour demander des actions concrètes qui puissent contribuer à mettre fin à la violence meurtrière qui prévaut au Burundi.

Nous tenons à joindre nos efforts à ceux d’autres forces qui ont à cœur cette responsabilité, et qui se sont déjà exprimées, parce que nous sommes convaincus que la crise ne fera qu’empirer si les dirigeants actuels et les leaders du parti au pouvoir CNDD-FDD continuent à encourager l’usage de la force et de la brutalité dans le règlement de la crise qu’ils ont eux-mêmes causée en s’appuyant sur la milice Imbonerakure (une milice armée grâce aux fonds du contribuable) qui collabore avec d’autres forces négatives présentes sur le sol burundais, telle que les FDLR, qui tuent monstrueusement et qui violent et pillent, contribuant ainsi à semer la terreur dans tout le pays.

Nous constatons que la solution préférée par la Communauté internationale est de pousser les parties prenantes au conflit à négocier pour trouver une solution à la crise burundaise.

La jeunesse burundaise représentant plus de 60% de la population burundaise, donc plus de la moitié de la société burundaise et ayant payé le plus lourd tribut en ce temps de graves difficultés que connait le Burundi, il est étonnant de constater leur absence autour de la table de négociations pour permettre des négociations bel et bien inclusives. Nous ne parlons pas ici que des jeunes affiliés aux partis politiques, mais des jeunes n’étant affiliés ni aux partis politiques ni aux groupes armés et qui tiennent absolument à faire entendre leurs opinions, leur voix, pour contribuer à trouver une solution permanente au problème burundais.

Pour cela, nous pensons qu’il faudrait commencer par s’assurer que la jeunesse dans toute sa diversité est suffisamment représentée. Il faudrait éviter que parmi les personnes assises autour de cette table de négociations, il ne se trouve que les mêmes visages ayant toujours les mêmes idées ou ayant alors commandité ou perpétré certains des crimes contre l’humanité que le Burundi a connus. Des personnes qui, par voie de conséquence, ne pourraient naturellement pas travailler à faire cesser l’impunité, à faire connaître la vérité et contribuer à l’éclosion de la justice; autant d’actions qui sont à la base d’une vraie réconciliation nationale et d’une paix réelle et durable au Burundi.

La solution qui aidera à sortir le Burundi de la crise actuelle, et surtout d’éviter de replonger dans un cycle vicieux de crises qui se répètent à chaque 10, 20 ans, ne peut être trouvée que si toutes les forces vives de la nation participent à toute forme de recherche de cette solution, comme par exemple les négociations que vous recommandez.

Étant le Burundi d’aujourd’hui aussi bien que celui de demain, la jeunesse affiliée ou non aux partis politiques ou aux groupes armés est une force vive à ne pas négliger ou ignorer. C’est une force de développement et de changement, espoir d’un Burundi meilleur. Sa voix et sa vision doivent absolument être entendues et prises en considération.

C'est ainsi que nous réclamons notre droit à une place autour de la table des négociations, si l’option est finalement convenue par toutes les parties prenantes à la crise burundaise, afin d’avoir un mot à dire sur notre présent et notre futur.

Sur ce, et en tant que force vive impliquée et concernée par la crise actuelle, nous demandons ce qui suit :

  • Que tous les efforts soient réellement fournis pour qu’une force militaire soit déployée au Burundi dans les plus brefs délais avec un mandat clair de protéger les droits fondamentaux, notamment le droit à la vie et à la sûreté de sa personne contre les tortures inhumains et les viols atroces que subissent les citoyens burundais vivant dans les quartiers que les autorités burundaises qualifient de contestataires ou «à majorité tutoie»;
  • Qu’il nous soit accordé l’opportunité de contribuer à la recherche des solutions garantissant la sécurité, l’unité et le respect des droits fondamentaux au Burundi, en participant aux négociations qui pourraient avoir lieu si le gouvernement acceptait des négociations inclusives avec l’opposition politique et toutes les autres forces et organisations concernées par la crise burundaise.

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Summary

Dear Secretary­-General of the United Nations,

We are a movement of young burundians whose age varies between 15 and 35 years old and are located in Canada, the United States of America and Europe. We hereby join our voices to those of the young Burundians who sought refuge in Uganda and Rwanda to draw your attention to our concerns and recommendations regarding the terrible events that are taking place in Burundi. We hope that you will consider our requests in your efforts to find a solution, which we hope will result to be permanent this time toward the Burundi crisis.

Today’s generation has realized that the government’s system which successfully ensures the ongoing impunity of war crimes, crimes against humanity, including the current unfolding genocide, and economic disaster in Burundi is unquestionably the main source of all the obscene atrocities and crises that increasingly threatens and impairs the Burundian society.

Indeed, Burundians have always suffered from leaders who have spread alarming terror, committed crimes and abused unlawfulness all exempt from any punishment. Many of these crimes were committed before we were born or when we were still too young to do or say anything. This time, having grown up and being aware of what is happening once again in our motherland, we decided to stand up in order to seek concrete actions that could help end the deadly violence that predominates in Burundi.

We want to join forces with others who have at heart this responsibility, and who have already spoken, because we are convinced that the crisis will only get worse if the current leaders and all supporting members of the ruling party CNDD­FDD continue to encourage the use of armed forces and savage inhumanity in resolving the crisis they themselves caused by relying on the Imbonerakure militia (armed militia through taxpayer funds) allied with other negative forces on Burundian soil, such as the FDLR, which continuously kills monstrously and rapes brutally, contributing to spread terrorism throughout the country.

we find that the preferred solution by the international community is to push the parties in conflict to negotiate a solution to the Burundian crisis.

As the Burundian youth represents more than 60% of the population, more than half of the Burundian society, and is the one paying the heaviest price in this crisis, it is surprising to recognize their absence around the negotiating table. We are not talking about young people affiliated to political parties, but those who are not affiliated to political parties or armed groups and who are keen to voice their opinions, their voice, in order to help find a permanent solution to the problems in Burundi.

To allow inclusive negotiations, we believe it should start by ensuring that the youth is sufficiently represented in all its diversity. We must avoid a scenario where amongst the people sitting around the negotiations table, be found the same faces with the same ideas of those who supported or committed some of the crimes against humanity Burundi has known. People who, consequently, could not work to end impunity, make the truth known and contribute to the blossoming of justice; actions that are the basis of true national reconciliation as well as genuine and lasting peace in Burundi.

Mr. Secretary­-General, the solution that will get Burundi out of the current crisis, and most importantly, the solution that will allow us to avoid falling back into the vicious cycle of crises repeated every 10 to 20 years, can only be found if all the Actives Forces are involved in the search for a solution, such as the exchanges that you recommend. If we truly want to find a sustainable solution to the Burundian crisis, we must not let the same people we have always seen with the same ideology to be the only ones sitting at the negotiation table.

Being the Burundi of today as well as tomorrow, the youth ­ affiliated or not to political parties or armed groups ­ is a vital force not to be reckoned nor ignored. It is a force of development and effective change. The youth's voice and vision need to be heard and considered, especially since the youth is being the main target of the pro­Nkurunziza.

Thus, we claim our right to a seat at the negotiating table, if the government of Burundi would sincerely agree to an inclusive dialogue with all parties in conflict, including the youth. It is our right to have a say in our present and especially our future.

With that being said, as the main force involved and affected by the current crisis, we ask the following:

• That every effort be put in place to provide for a military force to be deployed in Burundi as soon as possible with a clear mandate to protect the fundamental rights, including the right to life and security of the person against inhumane tortures and atrocious rapes, of the Burundian citizens living in neighborhoods that the Burundian authorities describe as protesters or "Tutsi­dominated";

• May we be granted the opportunity to devote ourselves and contribute in finding solutions that ensures the security, unity and respect for human rights in Burundi, by participating in negotiations that might take place if the government agrees to hold inclusive negotiations with the political opposition and all other forces and organizations concerned with the crisis in Burundi, counting us.

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