Attention : Membres de l’Assemblée législative de l’Ontario

Pétition en rapport au programme P.A.J.E. et la Loi 242

Au nom des directrices et des employés du REGROUPEMENT DES GARDERIES FRANCOPHONES CENTRE SUD OUEST, je me permets de vous informer au sujet de l’impact du programme P.A.J.E. sur la survie des garderies francophones ontariennes et ses répercussions sur les familles, les écoles et la communauté francophone.

Le partenariat des garderies et écoles francophones :

Les garderies francophones travaillent depuis très longtemps au sein des écoles francophones, proposant des services aux tout-petits (poupons, bambins et préscolaires) ainsi qu’aux enfants d’âge scolaire de la maternelle à la 6ème année (programmes avant-après école ou ‘’PAAE’’). Ce partenariat entre les services de garde francophones et les conseils scolaires (publics ou catholiques) est basé sur une entente hors-pair empreinte de confiance, de collaboration, de professionnalisme et de dynamisme.

Aujourd’hui, avec la mise en place du programme P.A.J.E. (programme d’apprentissage des jeunes enfants) et de la loi 242, les garderies ne pourront plus offrir leurs programmes avant-après école aux enfants de maternelle et jardin puisqu’ils seront désormais gérés par les conseils scolaires (mise en place prévue entre septembre 2010 et septembre 2014 pour toutes les écoles élémentaires de l’Ontario).

La disparition des services de garde francophones :

Les garderies francophones ont la possibilité d’offrir des services de garde de qualité aux tout-petits (poupons, bambins, préscolaires) grâce, en partie, à ces partenariats avec les écoles francophones.

Les garderies francophones apportent et desservent depuis longtemps un noyau essentiel d’enfants francophones qui continuent naturellement et avec succès leur apprentissage en milieu francophone. Sans l’apport et le soutien essentiel des garderies francophones dès l’âge poupon (3 mois), bambin (18 mois) ou préscolaire (30 mois), de nombreuses familles n’opteraient pas pour une école de langue française, leurs enfants n’ayant pas été assez ‘’immergés’’ dans la langue francophone avant leur entrée en maternelle.

Si à court terme, ce sont les garderies qui vivront l’impact dramatique des changements liés à la mise en place de P.A.J.E. et devront fermer leurs centres, ce seront les écoles de langue française qui, à long terme, vivront cet impact très négatif avec un nombre d’inscriptions d’enfants à la maternelle décroissant.

Les attentes immédiates :

 Maintien à long terme des partenariats avec les garderies francophones opérant dans les écoles de langues françaises et changement des politiques concernant les accords avec les garderies francophones.

 Aides municipales et provinciales au financement des tout-petits, subventions salariales supplémentaires.

 Octroi de locaux supplémentaires au sein des écoles francophones pour les services aux tout-petits.

 Consultation avec les garderies francophones ontariennes concernant la viabilité et l’impact de P.A.J.E.

Nous vous remercions de votre compréhension et de la bienveillance avec laquelle vous examinerez notre requête. Dans l'attente d'une réponse affirmative, je vous prie de croire à l'assurance de ma considération distinguée.

Links